L’art de l’apprentissage : pourquoi l’erreur est notre meilleur allié
Dans le monde de la pédagogie moderne, un petit bouleversement discret est en train de secouer les vieilles certitudes : l’erreur, longtemps vue comme l’ennemie jurée de la réussite, fait aujourd’hui son grand retour… en héroïne de l’apprentissage.
Oui, vous avez bien lu : se tromper, c’est apprendre. Et chez mySkillFactory, on en a même fait un sport collectif.
Le cerveau adore quand on se plante
Je me souviens d’un atelier avec des experts métiers. L’un d’eux se lance dans la création d’un module e-learning, mais rate complètement son intro : trois définitions complexes, copiées-collées de Wikipédia, balancées sans contexte. On aurait pu passer à autre chose… mais on a pris le temps d’analyser pourquoi ça ne fonctionnait pas. En 10 minutes, tout le groupe s’est mis à réfléchir à ce qui rend une entrée engageante. L’expert a refait son intro avec une anecdote perso et un petit quiz. Cette ‘erreur’ a débloqué la créativité de tout le groupe.
Et la science nous le confirme : une erreur stimule deux fois plus l’activité cérébrale qu’une bonne réponse. Pourquoi ? Grâce à la neuroplasticité – cette capacité magique du cerveau à se réorganiser. En gros, chaque bourde est une opportunité de reconfigurer nos circuits neuronaux. Pas mal, non ?
Les erreurs, ces post-it de la mémoire
Une étude montre que 68% des infos apprises après une erreur sont retenues à long terme. Quand on y pense, c’est logique : une erreur, ça pique un peu, donc ça marque. Et ça nous oblige à réfléchir à comment on apprend – un peu comme quand on se demande « Pourquoi j’ai encore pris la mauvaise sortie sur ce fichu rond-point ? »
Chez MySkillFactory, on le voit dans nos parcours Training Lab : plus un apprenant expérimente (et donc, se rate parfois), plus ses acquis sont solides. C’est du learning by doing… parfois même du learning by doing mistakes…
Se tromper, c’est innover
Vous savez quoi ? Faire une erreur, ça peut même booster votre créativité. Une étude a mesuré que les personnes qui osent se tromper génèrent 41% d’idées originales en plus. Pas mal pour une bonne boulette, non ?
Preuve par l’exemple : le micro-ondes. Dans les années 1940, un ingénieur de chez Raytheon, Percy Spencer, travaillait sur un radar quand il a remarqué que la barre chocolatée dans sa poche avait fondu. Intrigué, il a commencé à tester d’autres aliments à proximité de l’équipement, dont un œuf (qui a explosé) et du maïs (qui a éclaté). C’est comme ça qu’est née l’idée du four à micro-ondes. Une simple erreur de poche… devenue un indispensable de nos cuisines.
Et la liste est longue… : pénicilline, velcro, Coca-Cola, pacemaker, téflon…
Autant d’exemples qui montrent que parfois, se tromper, c’est juste être à deux doigts de trouver quelque chose de grand.
Je me rappelle d’un atelier de co-conception où une participante a mal compris le brief… et a fini par inventer une activité de formation super interressante. Comme quoi…
Je me trompe, donc je m’adapte
Dans le monde pro, faire des erreurs n’est pas une faiblesse, c’est une preuve de résilience. 92% des employeurs considèrent la capacité à apprendre de ses erreurs comme un atout stratégique.
Et franchement, en tant que dirigeant, si je n’avais pas tiré des leçons de mes premières erreurs entrepreneuriales (comme ce client qu’on a perdu faute d’avoir assez cadré le projet), on ne serait probablement pas là aujourd’hui. On grandit quand on tombe… et surtout quand on se relève intelligemment.
Chez MySkillFactory, on cultive l’erreur (et ça fait du bien)
Dans notre Training Lab, on mise à fond sur cette pédagogie de l’expérimentation. Les apprenants créent, testent, se trompent, recommencent… et apprennent pour de vrai. On les encourage même à raconter leurs ratés ! Parce qu’on sait que c’est là que se cachent les plus belles pépites d’apprentissage.
C’est quoi votre dernière erreur utile ?