L’IA, copilote de la formation : encore faut-il garder le volant…
Ne nous leurrons pas, nous rentrons dans un monde tout IA. La question n’est plus de savoir si c’est souhaitable, nous y sommes. Point. La transmission des savoirs, comme d’autres disciplines, n’est pas épargnée par ce tsunami.
Mais ne nous trompons pas. Somme toute, L’IA reste du calcul. Elle n’a pas de relation au monde. C’est comme si nous réduisions un être humain à un cerveau. Sauf que notre relation au monde passe par le corps. Or une IA n’a pas de corps…
Gérard Berry, lauréat 2014 de la médaille d’or du CNRS, pionnier de l’informatique et grand théoricien des langages de programmation, expliquait en 2016 dans un article passionnant du nouvel Obs : « L’ordinateur est complètement con ».
Alors oui, dans le domaine de la formation, l’IA est un assistant surdoué qui ne dort jamais. Elle personnalise les parcours, automatise les tâches répétitives et crée des expériences immersives qui, il y a encore quelques années, relevaient de la science-fiction. Mais comme le disait si bien l’oncle Ben à Peter Parker :
« Avec un grand pouvoir viennent de grandes responsabilités. »
L’IA peut transformer l’apprentissage. Mais mal encadrée, elle peut aussi dériver. Voici les virages à bien négocier pour éviter la sortie de route.